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Appel à communications
Dans les dynamiques d’internationalisation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) français, la langue française constitue un élément central des politiques d'influence et de rayonnement culturel, notamment via les dispositifs structurants de la diplomatie universitaire et scientifique[1] et la politique d’attractivité en direction des étudiants internationaux développée par le gouvernement français[2]. La promotion du français dans la sphère de l'enseignement supérieur s'inscrit historiquement dans une stratégie politique plus large visant à renforcer l'attractivité et le pouvoir économique et politique de la France sur la scène internationale (Cosnefroy et al., 2020). En outre, la francophonie universitaire peut être interprétée comme un processus ambigu dans la mesure où elle est impliquée dans deux logiques non nécessairement concordantes : si elle constitue d’une part l’outil stratégique d’une politique d’influence, elle revêt d’autre part un potentiel de pluralisation au sein d’un système qui a tendance à s’homogénéiser tant linguistiquement que dans les cultures disciplinaires et l’élaboration des connaissances scientifiques. On peut donc voir dans ces dynamiques francophones des logiques antagonistes qui agissent sur au moins trois plans généraux :
À ces différents titres, les francophonies constituent des espaces - historiques, géopolitiques, idéologiques, expérientiels - où se rencontrent et se confrontent volontés politiques, aspirations sociales et expériences singulières. Ce colloque, qui s’inscrit en dialogue avec le colloque international « F/francophonies en contextes universitaires et diversités de l’ailleurs. Langues, mobilités, (trans)formations, identités » coorganisé par les universités d’Angers et du Mans[3] en 2024, vise à interroger entre autres les manières dont ces politiques, aspirations et expériences, participent de dynamiques qui s’entrecroisent, s’entrechoquent et se nourrissent, à diverses échelles. On s’intéressera en particulier à comprendre ce que les relations dialogiques entre conceptualisation des langues et de leurs usages en francophonies, et l’interprétation des situations sociolinguistiques étudiées, peuvent transformer en matière d’usages institutionnels, de recherche et de formation. Trois axes de réflexions sont proposés. Le premier axe porte sur l’évolution des politiques institutionnelles et des discours d’influence, en questionnant leurs réceptions diverses au cours de l’histoire. Au-delà d’une réflexion portant sur la mobilisation de la notion de langue comme instrument diplomatique, il s’agit ici de porter un regard critique sur les potentielles conséquences d’une volonté diffusionniste en matière de circulations des idées dans le monde francophone, voire dans d’autres aires linguistico-culturelles (Garcia Jr. A., 2011). Et, in fine, s’intéresser aussi, depuis des « ailleurs », géographiques, linguistiques et culturels, aux réceptions de ces orientations. Le deuxième axe vient questionner les enjeux de pluralité linguistique dans le monde académique francophone, en articulant questionnements linguistiques et idéologiques pour problématiser la construction et la circulation des pensées, des théories et des imaginaires, en contact avec d’autres espaces, tels que le monde anglophone, par exemple, mais pas seulement. Le troisième axe porte sur les enjeux de la F/francophonie dans les parcours d’études d’étudiant·es francophones, sur les perceptions et analyses de ces enjeux, notamment au plan institutionnel. Ces trois axes se situent dans une démarche de mise en relation des réflexions portant sur des projets politiques, institutionnels, et des dimensions plus micro, relevant des parcours de vie, de témoignages, de trajectoires et du pouvoir d’agir des différent·es acteur·ices impliqué·es.
1. Politiques institutionnelles et discours d’influence au prisme de l’histoire : quel(s) projet(s) pour le français, quelles réceptions ?
Par l’intermédiaire des missions du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, l'État français développe des stratégies pour conduire les « [...] politiques publiques et [...] la défense des intérêts de la France et des Français dans un environnement international »[4] (voir entre autres Gazeau-Secret, 2010 ; Martin, 2016). Dans le développement des processus d’internationalisation des universités, l’accès aux études françaises et en français[5] constitue un levier d’influence pour l’État français à travers les trois domaines dits « savoir, langue et culture »[6]. À titre d’exemple, dans le rapport d'information précité en matière de « diplomatie culturelle et d'influence de la France : quelle stratégie à dix ans ? », il est rappelé que « la France n’a plus "le monopole du savoir et de l’universalité", mais [qu’]elle doit continuer de se donner les moyens de rester une "grande puissance intellectuelle" ». Pour ce faire, plusieurs axes stratégiques sont proposés, dont celui stipulant que « [l]a diplomatie scientifique et universitaire doit être au cœur de notre diplomatie d’influence », se traduisant par l’élaboration de stratégies d’attraction internationale. En formant de futurs partenaires économiques et politiques, les universités françaises (et l’État français) font le pari que ces personnes deviennent des acteurs clés de la projection d’un soft power français. Cette dimension invite à réinterroger la rhétorique des discours politiques et de leur évolution, de leurs potentielles implications et conséquences, notamment au prisme de l’histoire. On s’intéressera, en outre, aux réceptions, influences, manières de s’approprier ou de se démarquer de ces discours politiques à divers niveaux institutionnels : macro, méso et micro, et ce, depuis différents « lieux », espaces géopolitiques et institutionnels. Dès lors, une série de questions émerge au sujet des perspectives post- et dé-coloniales en matière d’élaboration des savoirs et des connaissances (Coppans, 1993 ; Rivera Cusicanqui, 2007 ; Vergès, 2018) mais aussi, sur le plan sociolinguistique, en matière de normes et de variations, de centre(s) et de marges (Pooley, 2012). Comment se vit-on, ou non, francophone / comment vit-on sa « francophonie » / comment les rapports à la langue française se reconfigurent, ou non, en situations de migrations académiques (Tending, 2014 ; 2017) ? Aussi, la francophonie des chercheur·es et des étudiant·es joue-t-elle un rôle double : d'une part, elle offre en apparence un cadre linguistique commun ; d'autre part, elle met en lumière les tensions et les défis liés à la reconnaissance et à la valorisation de la diversité linguistique et académique des françaiS dans le monde académique francophone.
2. F/francophonies, plurilinguismes, anglicisation : enjeux pour la connaissance et les imaginaires (sciences, enseignements, arts, littératures)
Les dimensions francophones posent la question – dans un espace pouvant sembler déterritorialisé via « une langue en commun » – des rapports de domination non seulement au sein des communautés linguistiques, mais également au sein des communautés de recherche et d’enseignement, dans la mesure où, du point de vue des discours institutionnels, de l’État français, notamment, peuvent demeurer un « centre », i.e. la France, et des « périphéries » (des pays « francophones »). Ainsi, la prise en compte des diverses situations postcoloniales est cruciale dès lors qu’il s’agit d’élaborer une compréhension des circulations étudiantes, des circulations de chercheur·es, de la mise en place de partenariats internationaux, ou de l’évaluation des publications, par exemple (Véret, 2023). La question des dynamiques circulatoires est au cœur de toute réflexion épistémologique et historique menée sur les manières dont les connaissances et les imaginaires liés à leur élaboration sont considérés : au fond, quelles sont les conséquences des divers traitements de l’altérité linguistique et culturelle dans les situations susmentionnées ? En lien avec les perceptions d’un Autre et d’un Ailleurs[7] francophones, quelles compréhensions peut-on élaborer des formes de rapports diversifiés à la connaissance, aux arts, aux littératures ? D’autre part, la notion de francophonie plurielle étant axée sur la diversité des français et des expériences francophones (Feussi, 2018), elle induit une conception plurilingue des répertoires francophones fondée sur une vision humboldtienne des langues (Chabrolle-Cerretini, 2008), ce qui engage des formes de spécificité et de singularité des façons de penser via le langagier. Dans cette conception, on pose que les français sont associés à des modalités de rapport aux savoirs et à des savoirs eux-mêmes diversifiés. Les ressources linguistiques francophones (ou considérées comme telles) sont prises dans des répertoires langagiers plus larges, et la prise au sérieux d’orientations plurilingues pour penser les français en contact avec d’autres langues participe d’un champ de réflexion sur la constitution des imaginaires et des expériences relatifs aux sciences, aux langues, aux arts et aux littératures, mais aussi aux modalités mêmes de construction des connaissances (des étudiant·es comme des chercheur·es). En outre, la diffusion de la langue française rencontre une autre dynamique, celle de l’anglicisation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cela pose la question des politiques linguistiques universitaires, le plus souvent pensées « à court terme » et représentatives des mythes circulant sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur (Knight, 2004, 2011 ; Grin, 2023 : 125). Dans les champs de la recherche, de la formation, des arts et littératures, des perspectives « plurilingues » peuvent donner à réfléchir à des espaces possibles de dépolarisation entre l'anglais et le français, de préservation et d’élaboration de la diversité des savoirs et idées aux multiples épaisseurs et perspectives élaborés et exprimés dans différentes langues (Gajo, 2003, 2006 ; Berthoud, 2016). Il en va de même pour l'enseignement, dès lors que l’on considère la mission de former des étudiant·es capables de naviguer entre plusieurs langues, de manière à favoriser non seulement leur insertion professionnelle, mais aussi leur capacité à contribuer à des visions pluralisées de leurs objets disciplinaires et de leurs pratiques professionnelles. En bref, les francophonies plurielles peuvent-elle représenter non pas un contrepoids exclusif à l'anglicisation, mais s’inscrire dans une politique linguistique plurilingue ? Dans cet axe, nous serons donc amené·es à nous poser, sans exhaustivité, les questions suivantes : de quelles manières ces politiques linguistiques universitaires sont-elles pensées ou non par les établissements d’enseignement supérieur (désormais EES), en tenant compte ou non des différentes logiques qui traversent les universités françaises et francophones ? Est-il possible de créer un espace académique ouvert et diversifié valorisant et donnant un cadre institutionnel aux francophonies plurielles et plus généralement à la diversité linguistique ? Quelles sont ou pourraient être les dynamiques (symboliques, rapports de pouvoir, de domination, solidarités) dans le monde universitaire francophone sur les volets de l’enseignement et de la recherche ? Ces questions, à l’interface entre sociolinguistique et didactique des langues (notamment), peuvent être réfléchies depuis divers terrains francophones, approchés qualitativement, dans l’optique de mettre en perspective et de contraster différents points de vue, qu’il s’agisse de terrains universitaires ou relatifs aux arts et littératures.
3. Le(s) français dans les universités françaises et/ou francophones : reconnaissance et prise en compte des parcours d’étudiant·es
En France, dans ces dynamiques d’internationalisation, les enjeux de la francophonie se posent notamment sur le plan de l’insertion des étudiant·es, en mobilité encadrée ou non, au regard de leurs projets et situations. Un certain nombre de dispositifs existent pour l’accueil et l’intégration des étudiant·es dit·es « étranger·es », tels que les cours de français dans les centres universitaires de FLE, ou encore les « DU passerelles » qui permettent à des étudiant·es en situation d’exil de faire un apprentissage et une mise à niveau en français afin d’accéder aux parcours LMD[8], s’inscrivant dans la politique France « terre d’accueil ». Cependant, pour les étudiant·es déjà francophones du fait de leur parcours de vie antérieur, certains dispositifs de remédiation linguistique et académique peuvent s'avérer inadéquats. En effet, les discours argumentant la mise en place de ces dispositifs révèlent des perceptions déficitaires des étudiant·es « francophones » (désignant souvent les étudiant·es venant du continent africain, ou même des étudiant·es français·es venant de la France non hexagonale), pour lesquel·les des difficultés en matière de niveau linguistique et académique sont identifiées (Alais et. al., 2024). Notamment, les usages littératiés souvent implicités, méritent d’être questionnés afin de proposer une analyse fine des enjeux de réception et de production propres à chaque discipline (Favrat, 2020 ; Courtaud, 2021 ; Véret, 2023). Les discours autour des situations de ces étudiant·es traduisent des préoccupations didactiques et éthiques, notamment, liées aux relations historiques, politiques et diplomatiques entre la France et les pays d’origine de ces étudiant·es. Ici encore, il pourra être intéressant de réfléchir à ces questions en menant une réflexion sur les manières dont les points susmentionnés sont perçus par les divers·es acteur·ices, depuis d’autres aires francophones que la France hexagonale. Se pose ainsi la question du rôle des circulations estudiantines et enseignantes, de la rencontre des logiques institutionnelles et des expériences et dynamiques propres à chacun·e. Quels sont les enjeux sociolinguistiques associés à l'insertion des étudiant·es nationaux·ales et étranger·es (quel que soit leur statut), dans les universités françaises, et comment ces enjeux reflètent-ils les tensions entre « centres » et « marges » dans l'espace francophone, y compris français ? En quoi l'internationalisation des EES français et plus largement francophones contribue-t-elle à reproduire ou à déconstruire les dynamiques coloniales, ayant diverses formes de colonialismes en repère, dans l’élaboration et la diffusion des savoirs ? Ces journées seront l’occasion de réfléchir aux enjeux éthiques et politiques présents en toutes situations de francophonies universitaires et à leurs potentielles conséquences dans les domaines de la recherche de l’enseignement, mais aussi des arts et des littératures. Ces réflexions invitent non seulement à interroger les dynamiques internes des dispositifs universitaires francophones, mais aussi à les revisiter en portant un regard critique décentré, depuis et en direction des « ailleurs » francophones afin de mieux comprendre comment les circulations et interactions au sein de la F/francophonie contribuent à renouveler, reproduire ou transformer les relations et dynamiques dans l'internationalisation des savoirs et des pratiques académiques et artistiques.
Des propositions de communication sont attendues plus particulièrement dans les domaines suivants :
Soumission des propositions Les propositions de communications s’inscriront dans l’un des trois axes proposés. En plus des propositions de communications individuelles, des panels, mais aussi des interventions plus atypiques, telles que des ateliers ou toute autre approche originale seront les bienvenus. Pour une proposition de communication : il est attendu un résumé de la proposition (1 page maximum, titre, identité et affiliation, 5 mots-clés max. et bibliographie inclus). Pour un panel : il est attendu un résumé général du panel (1 page maximum + 5 mots-clés max.) ainsi qu’un bref résumé de chacune des communications qui le compose (1 page maximum, titre, identité et affiliation, 5 mots-clés max. et bibliographie inclus). Pour une autre proposition : il est attendu un résumé de la démarche envisagée, comprenant ses objectifs et la/les thématiques qui y sera/seront travaillée/s (1 page maximum incluant une éventuelle bibliographie + 5 mots-clés max.). Toutes les propositions feront l’objet d’une évaluation par les membres du comité scientifique. Les propositions sont à déposer sur la plateforme sciencesconf dédiée avant le 15 mai 2025. Les retours seront communiqués à partir du 05 juillet 2025.
Comité scientifique Mathilde Anquetil (U. Macerata) David Bel (U. Normale de Chine du Sud) Clément Bigirimana (U. Burundi) Quentin Boitel (U. Tours) Annette Boudreau (U. Moncton) Aude Bretegnier (Le Mans U.) Alice Burrows (U. Sorbonne Nouvelle) Peggy Candas (U. Strasbourg) Véronique Castellotti (U. Tours) Léa Courtaud (U. Tours) Marc Debono (U. Tours) Guillaume Deschênes-Thériault (U. Ottawa) Sladjana Djordjevic (U. Haute-Alsace, Mulhouse) Chloé Faucompré (U. Strasbourg) Babacar Faye (U. Dakar) Valentin Feussi (U. Angers) Mariana Fonseca Favre (U. Genève) Gilles Forlot (INALCO, Paris) Laurent Gajo (U. Genève) Patricia Gardies (U. Montpellier 3) Michele Gazzola (Ulster U.) Etienne Gérard (U. Paris Cité/IRD) François Grin (U. Genève) Philippe Hambye (U. Louvain) Emmanuelle Huver (U. Tours) Jean-Marie Klinkenberg (U. Liège, Académie Royale de Belgique) Mylène Lebon-Eyquem (U. Réunion) Fabienne Leconte (U. Rouen Normandie) Françoise Le Lièvre (U. Catholique de l’Ouest) Joanna Lorilleux (U. Tours) Déborah Meunier (U. Liège) Malo Morvan (U. Tours) Céline Peigné (INALCO) Isabelle Pierozak (U. Tours) Julia Putsche (U. Strasbourg) Didier de Robillard (U. Tours) Francelino Sumburane (U. Rouen Normandie) Marie-Laure Tending (Le Mans U.) Christel Troncy (U. Rouen Normandie) Thomas Véret (U. Rouen Normandie) Patchareerat Yanaprasart (U. Genève)
Comité d’organisation Léa Courtaud (U. Tours) Chloé Faucompré (U. Strasbourg) Paul Berger (U. Strasbourg) Élise Bottazzi (U. Strasbourg) Martyna Kielek (U. Tours) Élodie Pérez (U. Tours) Chloé Provot (U. Strasbourg) Chiara Vela (U. Tours) Pierre Sallé (U. Tours)
Bibliographie Alais M., Courtaud L., Girardeau F. & Lorilleux J., 2024, « Langues, plurilinguismes, publics enseignés : quelles conceptions pour quels (dé)cloisonnements des usages didactiques dans un paysage mondialisé ? », in Recherches en didactique des langues et des cultures n°22. En ligne : https://doi.org/10.4000/11qa8 Attali J., 2014, « La francophonie et la francophilie. Moteurs de croissance durable », rapport au Président de la République. Bhargava R., 2013, “Overcoming the epistemic injustice of colonialism”, in Global Policy. 4(4), p. 413 - 417. Boudreau A. & Violette I., 2009, « Savoir, intervention et posture en milieu minoritaire : les enjeux linguistiques en Acadie du Nouveau-Brunswick », in Langage et société, n° 129(3), p. 13-28. En ligne : https://doi.org/10.3917/ls.129.0013 Braun C., 2016, « La mobilité internationale des étudiants : l’atout francophone, Observatoire de la francophonie », Observatoire de la francophonie. En ligne : http://observatoire.francophonie.org/wp-content/uploads/2016/06/LesFormationsenFrancais.pdf Chabrolle-Cerretini A.-M., 2007, La vision du monde de Wilhelm von Humboldt. Histoire d'un concept linguistique, Lyon : ENS Éditions. Coppans J., 1993, « Intellectuels visibles, intellectuels invisibles », in Politique africaine n°51, Intellectuels africains, p. 7-25. Courtaud L., 2022, « Barrières de la langue en francophonies ? Le cas d’étudiants à l’université́ française », communication au Colloque Acedle 2022, Didactique(s), plurilinguisme(s), mondialisation(s), 17-18 nov., Université́ d’Aveiro (Portugal). Courtaud L., 2021, Une diversité standardisée ? Enjeux de politiques linguistiques et formatives dans l’internationalisation des universités françaises, Thèse de doctorat, Université de Tours. Colin Ph. & Quiroz L., 2023, Pensées décoloniales : Une introduction aux théories critiques d’Amérique latine. Paris : Éditions la Découverte. 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[4] Cette formulation datée de 2021 est transformée dans la brochure de 2024 : « Les femmes et les hommes du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) défendent et promeuvent les intérêts de la France et des Français dans tous les domaines auprès des pays étrangers et au sein des organisations internationales. » Information présente dans le document en ligne « Les métiers du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ». [5] I.e. Études en France et études françaises hors de France via les formations délocalisées, formations à distance et études non françaises mais dispensées en langue française, qui, potentiellement, constituent des leviers pour l’attractivité des formations françaises. [7] Les majuscules opérées ici visent à visibiliser les discours communément réifiants de ces notions, bien que, dans une perspective de recherche, il s’agirait de problématiser et mettre en perspective ce type de conception. [8] Licence, Master, Doctorat. |
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